Eloge de la fessée. « Nous, je parle des hommes, ne fessons plus nos jeunes femmes. Peut-être même ne les avons-nous jamais fessées. Cette abstention, cette carence est scandaleuse. Elle l'est parce que nous nous privons ainsi, et elles, d'un enseignement, d'un rapprochement et d'un plaisir. Voilà de quoi je veux dire. Le rond derrière de la femme est une des plus nobles conquêtes de l'homme. Pierre Mac Orlan, vers les années 1930, pour caractériser la sorte d'imbécillité, ou tout au moins d'immaturité de l'un de ses personnages, rustaud soudain parvenu, note avec beaucoup de justesse que ce grossier en est encore à ressentir comme risible la vue du derrière d'une femme. Les mœurs ne se modifient que lentement, c'est certain, beaucoup plus lentement que les idées. Admettons, pourtant, que cette partie admirable, soyeuse et tendre, rebondie et gracieuse, et d'autant plus émouvante qu'elle est profondément fendue, du corps humain,
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