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Affichage des articles du 2016
Lettre à mon Maître. J'ai expérimenté ce soir-là ce que Vous m'avez demandé, Maître. J'ai cherché la jouissance dans la douleur, J'ai cherché à y aller sans esprit de compétition, J'ai cherché à y être juste Liberty. J'ai cherché à être fière d'être votre soumise. J'ai demandé du repos quand j'ai senti mon corps fatigué. Je m'interroge sur l'engagement que j'ai toujours pu avoir en même temps que cet "esprit de compétition " et qui a pu Vous sembler faire défaut ce soir-là. Car engagement pour moi signifie être totale, "jusque boutiste" et est pour moi intimement lié à une idée de dépassement. Si je Vous ai demandé du repos c'était pour ne pas basculer dans l'esprit de compétition. Et pourtant, lorsque Vous êtes parti, j'ai eu comme un regret de ne pas avoir poussé plus loin notre expérience. J'ai aimé ressentir vos coups. J'ai aimé m'immerger dans cette expérience
Plaisir intense. À l'issue de la soirée que j’ai décrite dans mon billet précédent, mon Maître m'a demandé une dernière chose : m'allonger et de prendre du plaisir, seule, en pensant à tout ce qui venait de se dérouler. Puis il est parti. Je me suis allongée sur le dos, sur la couverture douce qui était au sol. J’ai fermé les yeux. J’ai repensé intensément à l'ensemble de la soirée, j'ai repensé à la douleur, j'ai repensé au plaisir, j'ai repensé à nos dialogues et puis je suis revenue à la douleur et au plaisir. J’ai joué avec mon bijou anal, j’ai joué avec les boules de geisha. Très vite l’excitation est montée, j'ai écarté plus largement les cuisses, excitée par ma posture plus obscène, je me suis agrippée aux poils de la couverture et je me suis mise à gémir, à gémir de plus en plus. C’était la voix rauque. Celle qui vient de l'intérieur. Très vite, un orgasme est venu, très intense. Je me suis relâchée, fièr
Mon Maître est venu. J'avais l'impression d'avoir préparé les choses le plus sereinement possible avec beaucoup de soin et de détails, et pourtant, une heure avant sa venue, j’étais très fébrile, angoissée à l'idée d'avoir manqué à l’un de mes devoirs. Une nervosité identique aux précédentes était revenue. J’avais peur que quelque chose ne manque. J’avais tellement eu de manquements qui avaient courroucé mon Maître. J’avais aussi exprimé dans un message à mon Maître durant la journée un autre sentiment, toujours latent à cet instant, celui de la peur liée au fait de ne savoir arrêter, de ne pas être capable de prononcer le "terme de sécurité", même si la douleur devenait insupportable. Toute la journée en revanche j'avais été plutôt sereine, profitant pleinement de la jouissance de savoir que mon Maître allait venir, de la fierté de savoir que cette soirée était mienne, qu'Il me faisait l'honneur de me la donner, savourant intérieu
Demain, mon Maître viendra. Je l'attends, Soumise, Fébrile à l'idée...
Je me demande... Dans la relation de domination - soumission on dit souvent que le soumis a un certain pouvoir car le plaisir du Maître dépend de son obéissance. La relation est duale. Le soumis apporte autant au Maître que le Maître apporte au soumis. Qu'en est il pour mon Maître? En quoi suis-je source de plaisir pour Lui ? Saurais je lire de la fierté dans ses yeux lorsque je lui montrerai ma soumission, mon obéissance, mon audace ?  Respect, confiance, amour sont à mon avis ce qui fait la force de la relation exceptionnelle qui peut se bâtir entre nous. J'espère que mon Maître saura me montrer ce qu'il attends de moi, en quoi je lui apporte, pour que puisse jaillir cette relation intime et si forte entre nous. 
" Tout à coup ma main sur toi, prompte et puissante, s’abattra. Je te prendrai par la nuque pleine et ronde, À la base du savoir et du vouloir, entre l’âme et l’esprit. Je te tiendrai par le support de ta tête rebelle, Par le pivot de tes lumières ; Je te presserai vers ce que je veux, et que tu ne veux Et que je veux que tu veuilles ; Je te mettrai rompue et belle sous mes pieds, et je te dirai que je T’aime. Et je te ploierai par le col jusqu’à ce que tu m’aies compris, bien Compris, tout compris, Car je suis ton Seigneur et ton Maître. Tu pleureras, tu gémiras ; Tu chercheras une lueur de faiblesse dans mes regards ; Tu lèveras, tu tordras tes mains suppliantes, tes belles mains très Suppliantes, tes blanches mains comme enchaînées à tes yeux Clairs. Tu pâliras, tu rougiras, Tu souriras, tu saisiras dans tes bras nus mes jambes dures ; Tu m’aimeras, tu m’aimeras, Car je suis ton Seigneur et ton Maître. " Paul Valéry, Psaume
Mon maître a entendu ce que j'ai exprimé. Il montre de la bienveillance envers moi. Je Lui en suis très reconnaissante. J'ai vraiment envie de Lui être dévouée et de Lui obéir en toute chose.
Être attachée : C'est pour moi une sensation extrêmement intense. M'en remettre à mon Maître, sans même qu'il y ait de jeu érotique à la clef, c'est Lui donner toute ma confiance : c'est m'abandonner totalement. Sentir le lien qui m'entrave, sentir mon corps par l'intermédiaire des cordes qui le lie, sentir la puissance érotique qu’il peut dégager, tout cela prend une dimension extrêmement jouissive. La privation de vision ajoute à la sensation de dépendance et de vulnérabilité. Elle permet de rentrer dans son intériorité, elle exacerbe les sensations personnelles. Il y a alors plusieurs ressorts de plaisir qui peuvent se relayer. Le premier, celui de l'abandon, est mêlé aux second, celui de la déconnexion de la réalité ambiante, la sensation d'être dans un espace intérieur puissant qui donne le vertige. Chaque expérience est différente, imprévisible, intense voire épuisante tant elle mobilise les ressources internes.
Aspiration Si je deviens ce que mon Maître veut, j'aurai acquis une force d'âme qui rejaillira sur ma vie, Si je deviens ce que mon Maître veut, je pourrai vivre des moments d'une intensité extra-ordinaire, Si je deviens ce que mon Maître veut, la peur aura déserté, Si je deviens ce que mon Maître veut, ma soumission se transformera en fierté, Si je deviens ce que mon Maître veut, ma soumission se transformera en Liberté. Je deviendrai ce que mon Maître veut car je suis Liberty.
Oser  
Santé psychologique. Je ne vais pas bien. J'ai peur. Mon Maître me fait peur. C'est une réalité. Comment trouver l'épanouissement que je pensais trouver dans une relation où ce n'est pas l'amour mutuel qui guide l'abandon mais une relation de peur ? Je travaille à mon éducation pour éliminer ce biais, je sais que c'est une voie pour que la relation change. Mais la peur rôde, elle m'emprisonne, elle est nocive. Je m'en extrais ponctuellement mais elle reste latente. Comment m'en défaire ? Je suis tiraillée. J'aime un homme qui est loin de moi. Je croyais en m’engageant dans cette relation lui prouver ce dont j’étais capable et me faire aimer de lui et voilà que cette relation met en concurrence les deux, voilà que mon Maître m'engage sur des voies pour montrer à mon amoureux qu'il ne passe pas en premier. Je suis prise au piège. Je n'aime pas cacher des choses à mon amoureux, j'ai besoin de sa présence, de so
Comment j'ai trouvé du plaisir dans la miction. Mon Maître m'a demandé d'uriner devant Lui. Il m'a fallu un long chemin avant d’y parvenir et d’y prendre du plaisir. C'est ce dont je voudrais parler aujourd'hui. La première fois qu’Il m'a demandé cela, je me suis retrouvée confrontée à un réel problème. Uriner n'est pas une chose anodine, je considère que c'est un acte très intime qu'il m'est très compliqué de réaliser devant autrui et surtout face à mon Maître devant lequel je me dois d’être parfaite. En la présence d’une autre personne, ma retenue est extrême, je dois me forcer pour expulser mon urine et il n'est pas exclu que la miction s'accompagne d'autres rejets,ce qui est particulièrement gênant, handicapant, voire humiliant. La première fois où Il m'a demandé de m'exécuter, Il m'a fait boire trois litres d'eau et j'ai seulement réussi à émettre quelques gouttes après un long moment,
Colère. Je suis en colère. Je suis déstabilisée. Mon Maître a voulu tester mon obéissance en me demandant de faire une chose humiliante devant mon amoureux. Il sait pourtant combien j'ai du mal avec l'humiliation. Il sait aussi combien il m'est compliqué de gérer les deux relations simultanément. Il m'a demandé de les dissocier et quand je lui ai demandé de m'expliquer plus en détails ce qu'il entendait par là, il m'a expliqué que sa réponse tenait de l'élévation et qu'il me la donnerait lorsqu'il en aurait fini avec mon éducation. C'est difficile de s'en remettre en toute confiance à son Maître lorsqu'Il ne vous donne pas d'explication et met en danger quelque chose qui est essentiel pour vous.
Obéissance Dernière expérience : Obéir et imaginer jusqu'à... Mon Maitre m'a demandé cette fois-ci d'expérimenter le pouvoir de la suggestion et de l’imagination. Il m'a proposé de choisir un endroit du club où je pourrais m’installer et me laisser aller intérieurement de manière à obtenir un orgasme. J'ai choisi une sorte de hamac dans lequel on pouvait m'attacher les chevilles et les poignets. Mon Maître m'y a installée en prenant soin de me bander les yeux. Il est resté à côté de moi tout au long de l'exercice ce qui m'a rassurée. Cette fois-ci il n'était plus question de chercher à attirer l'attention mais de partir à la recherche de mon intériorité et de faire monter mon plaisir propre sans me soucier de l'extérieur. Le fait d'avoir les yeux bandés a été essentiel pour moi dans cette expérience car s’il est sûr que mon excitation provient du fait de me sentir regardée, en même temps cela peut être un frein énorme à ce type d
Obéissance Seconde expérience : Obéir et oser. Mon Maître m'a ensuite expliqué qu'Il souhaitait que j'expérimente le pouvoir de la suggestion et de l’imagination. Il m'a montré un "tabouret gode" en bois qui trônait à l’entrée d’une pièce. Il m’a fourni un préservatif et m'a dit de prendre le tabouret, de me placer où je souhaitais dans la salle, de m'assoir dessus et de prendre du plaisir de manière à attirer l'attention des personnes présentes sur moi. J'ai obéi à sa demande. Je me suis installée puis me suis rapidement retrouvée un peu déstabilisée car tout le monde était absorbé par les autres "spectacles" en cours et il me semblait très difficile d'attirer à moi seule leur attention. Dans ce type de lieu et dans cette salle en particulier, les clients sont davantage attirés par des jeux de domination-soumission. Je ne voyais pas comment une fille seule pourrait les interpeller et ceci augmentait un peu mon inqui
Obéissance Je souhaiterais raconter ce que j'ai ressenti la première fois que je suis allée au Clair-Obscur avec mon Maître. C’était cet été avant que je ne démarre ce blog. Je devais sortir avec mon amoureux mais mon Maître en a décidé autrement et c’est Lui qui m’a accompagnée dans ce club BDSM. Ce soir là, j'ai vécu trois expériences très intenses sous Ses ordres et je vais les raconter dans trois billets différents. 1ère expérience : posture obscène et obéissance aveugle. Mon Maître m'a rappelé en entrant dans le club les règles auxquelles je devais me soumettre : « Vous n’avez le droit de parler à personne, sauf accord de Ma part », « Vous devez garder les yeux baissés sauf si Je vous autorise à les lever », « Vous devez exécuter tous Mes ordres sans les discuter ». Cela ne m’a pas surprise puisque ce sont les bases de notre contrat et j'étais bien décidée à Lui montrer que j'étais capable d'être obéissante car Il m'avait reprise et
Punition. J'ai été punie par mon Maître mercredi dernier à cause de mon manque de réactivité et d'acquiescement à Ses messages. Je devais l’attendre nue, en position de soumission, c’est-à-dire allongée sur le sol, face contre terre, les bras le long du corps. Lorsqu’Il est arrivé, Il m'a demandé de me mettre à quatre pattes et m’a expliqué que je devrais rester ainsi durant trois heures sans aucune possibilité de me relever ne serait-ce que pour uriner. J'ai seulement été autorisée à me mettre à genoux pour manger. J'ai dû uriner dans une bassine et me mouvoir à quatre pattes jusqu’à la salle de bains pour la vider et la nettoyer, malgré la douleur que cela provoquait dans mes genoux. La plus grande partie du temps, je devais me tenir face à une glace et me regarder dans cette position. J'ai tenu la pose très longtemps, au point d’avoir de fortes douleurs dans les bras. Mon Maître m'a autorisé à deux reprises à prendre des pauses, recroquevillée s
Je vais raconter dans ce billet la suite de la dernière soirée passée au Clair-Obscur. Après la séance du cheval d’arçon, j'ai mis un long moment pour reprendre mes esprits. Comme si toute mon énergie vitale, toute ma substance s'étaient envolées de mon corps. Mon Maître, plein de sollicitude et semblant bien comprendre mon état, m'a laissé prendre ce temps. Puis Il m'a demandé si je souhaitais continuer à regarder ce qui se passait dans le club, pratiquer une autre activité ou quitter les lieux et me reposer. Il m'a assuré que si mon choix se portait sur l'activité, celle-ci serait douce et en lien avec ce qui déclenche mon plaisir sexuel. J'étais dans un état tel qu'il m'était difficile d'avoir une opinion, d’émettre un désir. Je lui ai demandé encore un peu de temps avant de répondre. Durant cette pose, j’ai réellement eu la sensation physique de "recharger mes batteries" comme si "je me branchais sur le secte
Samedi mon Maître m'a proposé une sortie au Clair-obscur. C'est un club BDSM. Cette soirée était un cadeau pour moi, en récompense d’une action osée qu’Il m’avait ordonné de réaliser et que j’avais réussie. Mon Maître m’a dit qu’il serait à mon service et dévoué à mon plaisir. J’étais tout de même un peu tendue comme à chaque fois lorsque je Le rencontre car j'ai peur de commettre des erreurs. Après avoir partagé une coupe de champagne, mangé un peu et observé les hôtes du club, Il m’a très rapidement proposé un premier jeu. Il a accroché au bout de mes seins des pinces assez douloureuses mais c’est une sensation qui exacerbe mes sens et que j’apprécie. Il m'a ensuite attaché les poignets et les chevilles, bras et jambes écartés, en position de croix. Face à moi une toile d'araignée de chaînes et le couloir où les hôtes du club déambulent et peuvent s’arrêter pour regarder. Il a placé sur mon visage une cagoule intégrale avec laquelle je pouvais à peine
Je suis soumise à Maître Arran. Mon nom est Liberty. J'ai accepté de me soumettre à Lui le 10 Février 2016 J’ai signé un contrat qui stipule que mon corps et mon esprit sont désormais Sa propriété. Les termes de ce contrat sont extrêmement contraignants mais ils reflètent ma volonté de vivre une relation hors du commun avec mon Maître par le biais d’un abandon total à sa volonté. Mes principales motivations pour décider de me soumettre à cette relation unique sont les suivantes : -     je souhaite vivre une relation très intense, -     je souhaite montrer à Maître Arran que je suis capable de vivre une relation absolue, de le surprendre et de m’élever, -     j’ai un goût prononcé pour ce qui touche au domaine de la relation soumission/domination, -     je pense qu’une telle relation peut personnellement m’élever et me faire évoluer, et apporter simultanément à Maître Arran une relation de l’intensité qu’il recherche. Les chemins sont l’obéissance,