Obéissance
Seconde expérience : Obéir et oser.
Mon Maître m'a ensuite expliqué qu'Il souhaitait que j'expérimente le pouvoir de la suggestion et de l’imagination. Il m'a montré un "tabouret gode" en bois qui trônait à l’entrée d’une pièce. Il m’a fourni un préservatif et m'a dit de prendre le tabouret, de me placer où je souhaitais dans la salle, de m'assoir dessus et de prendre du plaisir de manière à attirer l'attention des personnes présentes sur moi.
J'ai obéi à sa demande. Je me suis installée puis me suis rapidement retrouvée un peu déstabilisée car tout le monde était absorbé par les autres "spectacles" en cours et il me semblait très difficile d'attirer à moi seule leur attention. Dans ce type de lieu et dans cette salle en particulier, les clients sont davantage attirés par des jeux de domination-soumission. Je ne voyais pas comment une fille seule pourrait les interpeller et ceci augmentait un peu mon inquiétude. Je me suis mise en tête de ne pas y prêter attention, j'ai déplacé mon tabouret afin d'être plus centrale, et je me suis mise dans une sorte de bulle pour chercher à me donner du plaisir et à le montrer.
Un homme n'a pas tardé à s'approcher de moi, à me tourner autour et à me toucher, me caresser avec une cravache. Je l'ai refoulé comme auparavant en expliquant qu'il fallait demander l'autorisation à mon Maitre. Il m'a répondu en anglais, aussi lui ai-je répété : "You can't touch me, you need to ask to My Master". Il m'a alors fait comprendre qu'il aimerait lui demander Son autorisation et il m'a demandé où il pourrait Le trouver. J'étais très ennuyée car en réalité je ne savais pas où Il se trouvait à ce moment là. Une femme s'est alors approchée de moi et a également commencé à me caresser. J'ai fait de même, après quelques mots en anglais elle s'est reculée. Le premier homme est revenu vers moi et m'a demandé de nouveau où il pourrait trouver Mon Maître. En fait, je ne savais pas si la consigne était bien la même que pour l’exercice précédent car mon Maître ne me l'avait pas clairement exprimé et j’ignorais si le but de l’exercice était simplement d'attirer l'attention ou si cela pouvait aller plus loin.
J'ai quitté le tabouret sur lequel j’étais installée et suis partie à la recherche de Mon Maître. Je L’ai rapidement retrouvé dans le couloir qui menait à la salle. Lorsque je Lui ai fait part de mon questionnement, Il m'a répondu : "Faites comme vous souhaitez, Liberty. Vous avez l'autorisation de vous laisser toucher ou de refuser. Et vous êtes également libre de commencer le jeu et de l'arrêter lorsque vous le désirez". Je suis donc retournée à ma place. J'étais indécise mais laisser cet homme, un Maître de toute évidence, me toucher c'était aller au bout de l'exercice, c'était oser jusqu’au bout. Je savais aussi que désormais Mon Maître me regardait, ce qui me rassurait sur la possibilité de stopper à tout moment, dans le cas où le jeu deviendrait dangereux. Alors j'ai dit à cet homme que mon Maître l'autorisait.
J'ai l’ai laissé utiliser sa cravache tout en continuant à prendre du plaisir sur le tabouret. C’était très excitant. Il m'a frappé sur les fesses et les cuisses, puis il m'a demandé d'écarter davantage les cuisses et a frappé des petits coups à l'intérieur jusque sur le sexe faisant monter en moi un plaisir fort associé à ma posture obscène et à l'énormité de la situation : j'étais en train de me montrer en spectacle, le sexe bandant sur un objet en bois et frappée par un homme étranger et inconnu. La sensation était très intense je savais aussi que mon Maître me regardait et pouvait ainsi juger de mon implication ce qui a redoublé mon envie de le pousser de plus en plus loin.
Je ne sais pas combien de temps cela a duré, j'étais comme hors de moi, mais l’homme a commencé à durcir ses coups et à les redoubler. La douleur, de plus en plus vive, est devenue difficile à supporter. Je ne voulais pas aller trop loin - pas avec lui - je lui ai alors demandé d'arrêter et il a obtempéré. J'étais comme sonnée, je venais de vivre une expérience hors du commun qu'il est difficile de retranscrire avec des mots. J'étais fière d'avoir obéi et fière, voire même étonnée, d'être entrée dans ce jeu inouï avec assurance et sans freins.
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