Soumise Liberty

 Voilà quelques temps que je n'ai pas écrit sur mon blog. Mon Maître m'a expliqué les raisons de son silence et une pause a été nécessaire avant que nous puissions nous retrouver pour échanger sur comment notre relation pouvait se prolonger.  En effet, mon Maître était silencieux  car il   était  dans le q uestionnement à cause de mes manquements. Pour Lui, il est clair que le mode de fonctionnement qu'Il a mis en place est inefficace, car il n'a pas réussi à me faire être consciente de ma condition de soumise en toute circonstance. C ertes, Il me reconnaît une profonde aptitude à m'engager lorsque je suis en situation, mais mes manquements sont pour Lui la preuve que je n'ai pas cette capacité lorsque "occupée" par autre chose. Ce n'est pas ce que je pense. Mais force est de constater que mon Maître est las de voir mes manquements se renouveler, de me punir pour les corriger et ne veut plus fonctionner de la même façon.  Il m'a donc proposé de

C'est le silence, Pas de signe, Pas d'instructions,  Pas d'épreuve, Je suis dans le noir...

Mon Maître est extrêmement discret depuis un certain temps. Je me pose des questions. Je ne sais pas d'où vient ce silence et cela m'inquiète.  Je me tiens prête mais Il ne me sollicite pas. Il m'a, par le passé, fait comprendre que cela pouvait faire partie de mon apprentissage, j'en ai conscience, et c'est pourquoi je reste discrète et j'attends.  Ce blog étant aussi le lieu de mes confidences, mes doutes et mes interrogations, j'y couche ce soir quelques impressions.  Je trouve dur de garder une posture de soumise seule et sans sollicitation. Je sais que j'ai déçu mon Maître l'an passé et j'ai eu alors terriblement peur d'une rupture de notre contrat. Je Le remercie infiniment de m'avoir laissé le choix de me réengager. Malgré la condition de suspension qui me terrorise toujours autant, aujourd'hui plus que jamais, je souhaite Lui montrer mon engagement et ma volonté de progresser. Je fais à nouveau le vœu de Lui donner satisfactio

Lorsque nous avons retrouvé Dside, comme la première fois il a été compliqué pour eux de convoquer Maître Arran et Liberty tout au long de notre entrevue au reste très agréable.   Malgré cela, nos hôtes étant attirés par nos pratiques, mon Maître m'a demandé, à ma plus grande joie, de me mettre en position pour recevoir de sa part la caresse, appuyée,  de la cravache puis du martinet. J'ai plongé instantanément dans la sensation, retrouvant mes marques et un plaisir incomparable dans cette position de soumission où douleur et plaisir sont mêlés. Le moment partagé fût intense même si trop court à mon goût.  Le martinet est ensuite passé dans les mains de notre hôte et j'ai savouré ce moment également, surtout à l'idée de ce que cela pouvait susciter chez lui.  J'ai ensuite moi aussi pris la posture du dominant pour faire découvrir ces sensations à notre hôtesse, tout en gardant une certaine retenue pour ne pas trop la brusquer. Je me suis sentie un peu gauche, t

Je n'ai pas vu mon Maître depuis bien longtemps. Nous allons bientôt nous retrouver. J'en suis très heureuse tout en étant un peu fébrile. J'espère pouvoir Lui donner le meilleur de moi-même selon Ses attentes. Nous allons à cette occasion également passer un moment avec Dside et j'en suis très impatiente aussi.

Il y a quelque temps mon Maître m'a proposé de passer un moment ensemble pour réaliser des photos. Il m'avait notamment demandé de bien m'hydrater en prévision de photos mettant en scène la miction. Je souhaite en parler ici dans la continuité des billets sur les activités liées à la miction publiés à plusieurs reprise dans ce blog car cette séance photo marque pour moi une évolution. En effet, notamment dans les deux derniers billets édités en novembre 2018 et février 2019, j'évoquais une grande difficulté à lâcher mon urine en présence de mon Maître et toute ma contrariété vis à vis de cela tant je souhaite satisfaire mon Maître et cette pratique m'attire et me plaît. Lors de la réalisation de cette photo, j'ai pleinement réussi à me laisser aller. Mon Maître m'a mise à l'aise et m'a expliqué plusieurs idées de photos qu'Il souhaitait réaliser. Comme j'avais vraiment beaucoup bu, je lui ai demandé de commencer par celle pour laquelle

Il y a quelques temps, mon Maître m'a demandé de modifier un peu ma façon de travailler de manière à laisser plus d'espace à mon imagination. L'exercice reste le même, partir d'une ou plusieurs images envoyées par mon Maître à partir desquelles je dois produire un croquis, une peinture, un pastel… mais cette fois-ci avec une transposition libre, c'est à dire m'éloigner de la reproduction pure pour aller vers de l'interprétation et créer ainsi un ouvrage original. Les exigences précédentes restaient inchangées, à savoir : réaliser mon ouvrage dans les temps impartis, m'arrêter au cours de sa réalisation ou à la fin pour me donner du plaisir, le raconter à mon Maître en toute transparence. J'ai vraiment aimé cette démarche. J'y ai trouvé une liberté et une dimension d'appropriation bien plus forte. Déjà dans la démarche de reproduction entamée précédemment, l'appropriation était présente dans les choix de type de dessin. Choisir de ne

Depuis plusieurs semaines maintenant mon Maître m'a demandé de réaliser un nouvel exercice. Il s'agit de reproduire des photos qu'Il me transmet. Je peux les reproduire sous la forme que je souhaite, croquis, fusain ou aquarelle... mais en satisfaisant plusieurs exigences : réaliser mon ouvrage dans les temps impartis, m'arrêter au cours de sa réalisation pour me donner du plaisir, le raconter à mon Maître en toute transparence. J'avoue que ces exercices sont délicats mais me procurent beaucoup de plaisir. J'aime le dessin et la sérénité toute particulière qui s'établit quand je dessine. Les postures explicites que je dois observer avec attention pour les reproduire sont suggestives et me permettent en général de fantasmer. La difficulté principale réside dans le fait de se détacher de la concentration liée à l'observation analytique que requiert le dessin pour y faire entrer en même temps de la sensualité et l'éveil du désir. Mais cette e

La période est difficile pour tous, mais bien plus pour certains dont il faut saluer le courage et le dévouement. On se dit que par rapport à tous ceux qui s'exposent on est assez privilégiés. En raison du confinement, pas de rencontre possible avec mon Maître. Mais nous avons la chance de pouvoir rester en contact grâce à de nombreux moyens de communication numériques. N'est ce pas une opportunité pour se ressourcer, penser à ce qui est essentiel et porteur de sens, éliminer ce qui est superflu, prendre soin de soi et des autres, inventer de nouvelles façons d'interargir ? Ce week-end mon Maître m'a donné à réaliser des exercices de selfies assez délicats. Il s'agit de reproduire la posture d'oeuvres photographiques ou de peintures en y étant la plus fidèle possible. Pour réaliser ce type d'exercice, il faut de la concentration, de la patience, développer son sens de l'observation et être créatif notamment pour trouver les accessoires , comme

Alors que je réfléchissais à un écrit demandé par mon Maître sur mes ressentis par rapport à la pratique de la photographie dans le cadre de notre relation, j'ai beaucoup repensé à la relation si intense qui nous lie. Cette réflexion m'est venue notamment par rapport à ma façon d'aborder les séances photos avec un photographe tiers. Lors de ces séances, la présence de Maître Arran est fondamentale pour moi. C'est mon point d'ancrage. Je me sens en complète sécurité s'il est présent et c'est une condition indispensable pour être en mesure de lâcher tout ce que je suis et donner à voir mon intimité. J'ai alors repensé à ce que mon Maître m'a dit un jour : que la relation d'amour était réservée à mon amoureux et ne rentrait pas dans le cadre de ce que nous vivions. Et pourtant... pour moi, l'amour est indissociable de ce que je vis avec mon Maître. J'ai une confiance absolue en mon Maître. Cette confiance s'est construite. Ell

Mon Maître m'a convoquée en début de week-end pour une séance vidéo. Je devais m'apprêter parfaitement comme de coutume et boire beaucoup. Je m'attendais donc à une séance où il me serait demandé d'uriner. Nous avons préparé la séance ensemble. Mon Maître était bienveillant et cela m'a mise en confiance. Les jeux d'urine sont toujours délicats à mettre en œuvre tant ils sous-tendent un relâchement total et une profonde mise à nu. J'ai déjà parlé dans d'autres billets de ces difficultés notamment lorsqu'il s'agissait de mettre en œuvre ma miction non pas seule mais devant mon Maître. Cette fois-ci, j'étais bien préparée dans mon esprit à cette mise en œuvre sous les ordres de mon Maître tout en ayant au fond de moi, comme à chaque fois, une petite appréhension due au fait que mécaniquement je puisse ne pas réussir au moment d'agir en raison de freins psychologiques. Mais mon Maître a eu la délicatesse de me proposer, après av