Il y a quelques temps, mon Maître m'a demandé de modifier un peu ma façon de travailler de manière à laisser plus d'espace à mon imagination.
L'exercice reste le même, partir d'une ou plusieurs images envoyées par mon Maître à partir desquelles je dois produire un croquis, une peinture, un pastel… mais cette fois-ci avec une transposition libre, c'est à dire m'éloigner de la reproduction pure pour aller vers de l'interprétation et créer ainsi un ouvrage original. Les exigences précédentes restaient inchangées, à savoir : réaliser mon ouvrage dans les temps impartis, m'arrêter au cours de sa réalisation ou à la fin pour me donner du plaisir, le raconter à mon Maître en toute transparence.
J'ai vraiment aimé cette démarche. J'y ai trouvé une liberté et une dimension d'appropriation bien plus forte. Déjà dans la démarche de reproduction entamée précédemment, l'appropriation était présente dans les choix de type de dessin. Choisir de ne travailler que sur les contours, de travailler au crayon gris ou au pastel forment un début d'interprétation mais coller au modèle reste très prégnant et dans ce cas c'est l'observation fine qui est le paramètre à mon sens le plus crucial pour réussir.
Ici la démarche est tout autre, l'observation est tout autant importante pour garder une silhouette de base qui soit réaliste mais elle se prolonge par une prise de risque, une plongée plus profonde dans ce que l'image suscite, pour aller plus loin, faire sortir quelque chose de nouveau, issu d'images mentales et combinaison audacieuse de celles-ci pour en faire sortir du neuf. Ce n'est pas toujours aisé. Il faut que l'image parle pour que la création surgisse. Aussi, je n'ai pas réussi chacun de mes essais.
Je souhaite partager ici celui qui m'a le plus inspirée et que j'ai réalisé avec beaucoup de plaisir et je dirai même d'espièglerie. Je partage également le texte envoyé à mon Maître à son propos.
"Je l'ai réalisé au pastel. Je m'y suis prise à plusieurs fois car le pastel nécessite de superposer les couleurs pour donner un rendu qui ait un peu de relief et cela prend du temps.
J'ai tout d'abord créé les contours au crayon en m'inspirant de la silhouette que j'avais sur la photo. Une fois ces contours réalisés je me suis dis que la silhouette était très androgyne et cela m'a donné envie d'y ajouter des seins. La forme étonnante de la queue donnait envie de la garder mais de l'allonger. J'ai alors sorti les pastels pour remplir de rouge l'ensemble du corps et tracer les contours de ce que j'avais en tête. On part toujours du rouge pour donner de la profondeur à un corps qui est constitué de sang sous la peau. J'ai marqué aussi de violet et pourpre les zones plus sombres et commencer à travailler avec du rose pour éclaircir la peau.
J'ai repris mon travail le lendemain en continuant les couches de couleur avec du rose plus pâle et du blanc aux endroits à valoriser. Puis j'ai décidé de faire un fond bleu et j'ai réalisé un dégradé de bleu pour remplir l'ensemble du fond qui était beige à l'origine.
J'ai terminé mon travail à la lumière du jour pour accentuer les détails du sexe, unifier mon fond et fignoler la valorisation des seins et des zones éclairées. J'ai trouvé le résultat étonnant mais satisfaisant. Je me suis allongée près de mon pastel et je l'ai contemplé, mi-homme mi-femme, je me suis imaginée toucher sa peau, caresser ses seins, m'y prendre à deux mains pour faire bander cette queue immense. Je me suis masturbée avec ces idées en tête. J'ai fait monter une tension, comme sur un plateau qui a duré assez longtemps avant d'exploser."
L'exercice reste le même, partir d'une ou plusieurs images envoyées par mon Maître à partir desquelles je dois produire un croquis, une peinture, un pastel… mais cette fois-ci avec une transposition libre, c'est à dire m'éloigner de la reproduction pure pour aller vers de l'interprétation et créer ainsi un ouvrage original. Les exigences précédentes restaient inchangées, à savoir : réaliser mon ouvrage dans les temps impartis, m'arrêter au cours de sa réalisation ou à la fin pour me donner du plaisir, le raconter à mon Maître en toute transparence.
J'ai vraiment aimé cette démarche. J'y ai trouvé une liberté et une dimension d'appropriation bien plus forte. Déjà dans la démarche de reproduction entamée précédemment, l'appropriation était présente dans les choix de type de dessin. Choisir de ne travailler que sur les contours, de travailler au crayon gris ou au pastel forment un début d'interprétation mais coller au modèle reste très prégnant et dans ce cas c'est l'observation fine qui est le paramètre à mon sens le plus crucial pour réussir.
Ici la démarche est tout autre, l'observation est tout autant importante pour garder une silhouette de base qui soit réaliste mais elle se prolonge par une prise de risque, une plongée plus profonde dans ce que l'image suscite, pour aller plus loin, faire sortir quelque chose de nouveau, issu d'images mentales et combinaison audacieuse de celles-ci pour en faire sortir du neuf. Ce n'est pas toujours aisé. Il faut que l'image parle pour que la création surgisse. Aussi, je n'ai pas réussi chacun de mes essais.
Je souhaite partager ici celui qui m'a le plus inspirée et que j'ai réalisé avec beaucoup de plaisir et je dirai même d'espièglerie. Je partage également le texte envoyé à mon Maître à son propos.
"Je l'ai réalisé au pastel. Je m'y suis prise à plusieurs fois car le pastel nécessite de superposer les couleurs pour donner un rendu qui ait un peu de relief et cela prend du temps.
J'ai tout d'abord créé les contours au crayon en m'inspirant de la silhouette que j'avais sur la photo. Une fois ces contours réalisés je me suis dis que la silhouette était très androgyne et cela m'a donné envie d'y ajouter des seins. La forme étonnante de la queue donnait envie de la garder mais de l'allonger. J'ai alors sorti les pastels pour remplir de rouge l'ensemble du corps et tracer les contours de ce que j'avais en tête. On part toujours du rouge pour donner de la profondeur à un corps qui est constitué de sang sous la peau. J'ai marqué aussi de violet et pourpre les zones plus sombres et commencer à travailler avec du rose pour éclaircir la peau.
J'ai repris mon travail le lendemain en continuant les couches de couleur avec du rose plus pâle et du blanc aux endroits à valoriser. Puis j'ai décidé de faire un fond bleu et j'ai réalisé un dégradé de bleu pour remplir l'ensemble du fond qui était beige à l'origine.
J'ai terminé mon travail à la lumière du jour pour accentuer les détails du sexe, unifier mon fond et fignoler la valorisation des seins et des zones éclairées. J'ai trouvé le résultat étonnant mais satisfaisant. Je me suis allongée près de mon pastel et je l'ai contemplé, mi-homme mi-femme, je me suis imaginée toucher sa peau, caresser ses seins, m'y prendre à deux mains pour faire bander cette queue immense. Je me suis masturbée avec ces idées en tête. J'ai fait monter une tension, comme sur un plateau qui a duré assez longtemps avant d'exploser."
Commentaires
Enregistrer un commentaire