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Douleur et plaisir... de l'importance du terme de sécurité

Ce dimanche j'ai vécu une séance très intense avec mon Maître.
Il m'a demandé de travailler sur la sensation interne que me procurent mes boules de geisha pour faire monter le plus possible une tension sexuelle sans aller jusqu'à l'orgasme.

J’ai tout d’abord passé un moment seule assez long où j'ai laissé venir mon excitation en titillant mes boules pour ressentir leur vibration au creux de moi.

Il m’a rejointe ensuite et est venu, pour la première fois avec autant de proximité depuis le début de notre relation Maître-soumise, m'accompagner dans la montée de mon plaisir. Il a mis des gants de cuir et m'a caressée en me faisant sentir l'odeur si évocatrice du cuir. Ensuite Il a posé des pinces sur mes seins et sur mes grandes lèvres. Le sein gauche était particulièrement douloureux. Il m'a ordonné de continuer à laisser monter mes sensations mais toujours avec interdiction formelle d'aller jusqu'à l'orgasme. Il m'a demandé de répéter la phrase qui me lie à lui :
"Je m'appelle Liberty, je suis soumise corps et âme à Maître Arran, je dois me montrer digne de mon rang", tandis qu'il me caressait et me titillait de façon appuyée.

C'était une situation inédite pour moi et d'une tension extrême. J'étais tout d'abord très émue de le sentir me toucher et cela a participé à exacerber mon excitation. Ensuite nous venions d'évoquer quelques heures auparavant un sujet de courroux pour mon Maître qui était son impression que je n'étais pas attentive à toutes ses consignes ce qui me rendait extrêmement soucieuse de lui prouver ma pleine et entière obéissance.

Il m'a donné la consigne de tirer sur les pinces attachées à mes seins si la tension devenait trop forte.

La tension a atteint un niveau inouï :
Obéir en laissant monter le plaisir, obéir en ne laissant pas sa place à l'orgasme, obéir en tirant sur les pinces pour que la douleur empêche l'orgasme de fuser et en même temps sentir que cette douleur participe à la tension instaurée.
Obéir et ne pas faillir.

Je me suis mise à hurler que j'avais mal, des larmes de douleur sont venues brouiller ma vue. J'étais à bout mais je ne voulais pas lâcher. J’étais au bord de l'orgasme mais je ne voulais pas désobéir, et je tirai de plus belle, et je hurlais de douleur et de plaisir mélangés. Submergée, je me suis mise à sangloter, enfin je crois, je ne savais plus très bien où j'étais, je crois au bord de la rupture.

Mon Maître a senti mon désarroi et m'a prise dans ses bras. Je me suis laissée aller. J'ai avoué ne pas avoir voulu utiliser notre terme de sécurité, bêtement, par fierté. Nous avons beaucoup échangé sur le sujet, sur la nécessité de l'utiliser lorsque la limite était atteinte, pour que mon Maître puisse agir en toute sérénité sans me mettre en danger. J'ai pris pleinement conscience de ma responsabilité à ce sujet.

Vouloir aller toujours plus loin, repousser les limites mais sentir ses limites et les dire : quelque chose de très difficile dans une posture où l'on s'en remet à son Maître et où l'on cherche à aller toujours plus loin , mais nécessaire et vital...






Commentaires

  1. Maitre Arran maitrearran@gmail.com23 février 2018 à 09:27

    Vos progrès, votre implication, votre engagement me conduisent, en effet, depuis quelques mois à me montrer beaucoup plus proche de vous, mentalement et physiquement. Nous avons, je crois, énormément avancé sur le plan de votre éducation et nous allons pouvoir désormais pleinement nous consacrer à la recherche de votre essence, de vos limites et apprendre à les dépasser. Ceci ne pourra se faire qu’à deux et lorsque nous butons sur un nœud, j’ai besoin que vous utilisiez tous les outils à votre disposition. Le terme de sécurité en est un. Il est là pour nous permettre d’avancer dans la plus entière sérénité, son utilisation n’est en rien un échec mais un moyen de progresser ensemble. Jusqu’ici, vous ne l’avez jamais prononcé et je félicite votre courage mais je vous invite à le faire sans hésiter dès que le besoin s’en fait sentir.

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