Épreuve n°1 pour Dside

Ce mois a été marqué pour moi d'une nouveauté particulière. J'ai été sollicitée par Dside pour une série d'épreuves en plein accord avec mon Maître. 

Cette sollicitation m'a bien sûr intriguée, et j'y ai répondu favorablement, heureuse de me prêter à ce jeu et ainsi de m'exposer à une épreuve sans filet ce que je pense être apprécié par mon Maître. 

Voici la premiere requête proposée par Dside: 

"Ma chère Liberty,

Pour cette première épreuve, je vais faire appel à votre mémoire et à votre imagination.

Ces deux photos vous présentent dans une posture de soumission à Cécilia. Vos fesses sont publiquement offertes à son martinet, votre sexe à ses doigts.

J'aimerai entendre votre confession, en deux temps, sur ces moments.

Le premier temps, qui fait appel à votre mémoire, est une description de ce que vous avez éprouvé en ces instants. Le second temps fait appel à votre imagination : qu'auriez-vous aimé qu'elle fit ?

Ne décrivez pas ce que vous auriez aimé faire à Cécilia mais uniquement sur votre propre désir de soumission.

Cette confession intime peut prendre la forme qu'il vous plaira : soit par écrit, soit en message audio."

Voici donc ci-après la restitution de ma confession, accompagnée des illustrations évoquées.

J'ai pris un peu de temps pour réaliser cette confession car j'ai eu besoin de moments calmes pour me replonger dans l'ambiance mais je suis très heureuse d'avoir pris ce temps.

"Instants de soumission avec Cécilia 

Photo ©Dside 

Ce que j'ai ressenti.

Je suis accoudée à la table. Le buste cambré, les fesses offertes. J'attends. 

Cécilia a pris le martinet. 

J'aime cette attente, ce moment où... l'incertitude est là . Une tension interne liée au fait que je ne sais ce qui va se produire. Une tension comme à chaque fois somme toute délicieuse. 

Cécilia y va doucement. Elle craint de me faire mal. La caresse du martinet est douce. 

Outil parfait pour s'initier, on peut en jouer de façon progressive et le faire caressant puis durcir sa frappe.

Je savoure les caresses que je reçois. Cécilia poursuit, mais a du mal à durcir ses coups. Cela semble l'intimider,  c'est doux, je prends ce qu'elle me donne. 

Ce n'est pas facile de s'improviser domina, et j'imagine ses pensées peut-être confuses dans ce rôle qu'on lui a demandé de tenir. Assurément elle a vraiment trop peur de faire mal. Je relâche la tension, car il n'y aura probablement pas de coup douloureux. Je profite de la pluie de lanières qui me caresse, c'est un autre plaisir, sensuel,  très agréable aussi. 

Ce que j'aurai aimé qu'elle fit.

Je l'imagine plus sûre d'elle et affirmée. Cécilia Maîtresse,  Cécilia qui sait imposer son rythme, sa prestance et en même temps Cécilia à l'écoute. Car c'est tout le jeu qui est en jeu dans la domination, imprimer sa cadence, démontrer sa puissance, et en même temps être très attentif, suivre les réactions de son(sa) soumis(e), un partage intime intense pour être toujours juste, tout en étant sur le fil de la douleur...admissible... 

Cécilia me chauffe les fesses avec des coups rythmés de martinet , elle prend goût à cette danse du poignet et ses épaules se sont redressées. Je l'imagine front haut et posture assurée,  sûrement très belle dans cet exercice. Et tout à coup, deux coups cinglants et brefs . Ouffff la danse commence. Je respire profondément.  J'ai tous mes sens en éveil et mon sexe qui s'est humidifié. 

Je savoure le contrecoup de la surprise. Ma respiration profonde m'aide à attendre les prochains coups, la danse caressante a repris, je suis à nouveau toute en tension , à ne pas savoir quand ni où... 

Et les voilà à nouveau, 4 coups cette fois-ci. De quoi couper un bref instant le souffle. La repasse est toujours plus douloureuse,  mais la rémanence d'autant plus intense... Je sens que je vais bientot me perdre sous ses coups, craints et désirés à la fois. Ma maîtresse d'un soir m'a conquise...

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Photo ©Dside 

Ce que j'ai ressenti.

Je récupère et mes fesses sont encore rouges des coups que j'ai reçu. Cécilia s'approche de moi et pose ses mains sur mes fesses échauffées. Après la douleur la sensation de sa peau est rédemptrice. C'est un moment particulier. C'est toujours un moment particulier la caresse sur la peau martyrisée, une sorte de renaissance. Je goûte à la sensation sachant qu'elle va être éphémère. Je l'apprécie doublement sachant que ce sont les mains de Cécilia qui m'apaisent. La sensation d'apaisement est conjuguée au plaisir de sentir le contact de ses mains chaudes et douces. 

Ce que j'aurai aimé qu'elle fit.

J'imagine Cécilia audacieuse et moi à sa merci, offerte par mon Maître à ses mains joueuses, En moi, le désir de me soumettre à ses doigts experts et aussi celui moins soumis de provoquer son propre désir. 

Je savoure la caresse enveloppante et régénératrice car mon postérieur bien rougi en a bien besoin. 

Ces doigts se font plus osés,  ils descendent vers mon sexe provoquant chez moi une sensation exacerbée.

Elle prend le temps de m'apaiser, tantôt caressante et enveloppante tantôt joueuse, remontant le long de mes fesses pour atteindre mes reins, le bas de mon échine et provoquer mes frissons. Ses longs cheveux me caressent en même temps le dos et c'est d'une douceur extrême. Elle s'approche de mon oreille et me demande si je vais bien. Je réponds que oui. Alors plus ferme dans le ton elle me dit: "nous allons reprendre, et je vais vous fesser ". Pour lui montrer mon obéissance je réponds immédiatement "oui Maîtresse" et je me prépare à nouveau mentalement, mon corps à nouveau en tension pour accueillir l'incertain. Ces mains ne m'ont pas quittée. Elles redescendent doucement vers mon séant qui s'est légèrement cambré dans l'attente de la première claque....instant délicieux de l'attente , la danse va recommencer...

Liberty."