Être quelques heures seulement Maîtresse Liberty, c'est l'expérience que j'ai pu vivre avec soumise Cécilia que je remercie pour avoir accepté de vivre ces moments très intenses. J'aimerais retracer ici les temps forts de cette expérience.
Je vais partager mon point de vue et mon ressenti et bien évidemment soumise Cécilia pourra si elle le désire compléter, infirmer ou confirmer ce dernier en réagissant à ce billet car le récit de cette expérience unique ne peut-être complet sans le point de vue de la soumise.
Tout d'abord je me suis préparée à cette séance.
Ma préparation a commencé bien en amont de notre rencontre à travers la partie "imagination" de la seconde épreuve proposée par Franck et relatée dans le billet: Épreuve n°2 pour Dside.
J'avais alors, sans imaginer un jour passer à l'acte, exposé comment je m'y serais prise avec Cécilia.
Pour me préparer à l'approche de notre rencontre, j'ai relu attentivement mes écrits et les réponses de Cécilia afin de bien m'en imprégner.
J'ai ensuite préparé ma valise dans laquelle mettre les accessoires nécessaires en imaginant une fois de plus comment je pourrais les utiliser...Cette immersion préalable a été très agréable.
Le jour de notre rencontre, j'étais déterminée et très confiante dans l'idée de prendre ce rôle, à ma façon. Quand j'y repense, ce n'était pas sans une certaine fébrilité mais somme toute avec une belle confiance en moi.
Le Maître se prépare et doit réfléchir à un déroulé. En ceci, sa posture est beaucoup moins sujette à l'inquiétude de l'inconnu que ne l'est celle de la soumise.
Et pourtant... une séance surprenante m'attendait !...
Notre séance a bien duré une heure et demi.
Soumise Cécilia s'est pliée à mes exigences avec beaucoup de courage et d'endurance.
Il faut avouer que son attitude déterminée et sa force de caractère m'ont poussée à renforcer mes coups bien au-delà de ce que j'avais imaginé.
C'est ainsi que j'ai pu expérimenter, tour à tour, le martinet , le paddle, le fouet.
Il n'y a que la roulette de Wartemberg qui a eu raison de sa résolution à tenir bon. J'ai ainsi trouvé son point faible que j'ai malicieusement réexperimenté plusieurs fois dans le but de lui faire comprendre que la maîtresse ne se laissait pas dominer et encore moins narguer.
J'ai compris au cours de la séance de quelle trempe était Cécilia. Prête à endurer la douleur, non pas je crois, dans le but d'expérimenter le plaisir masochiste qui pousse à endurer de plus en plus fort, mais plutôt dans celui de démontrer sa force de caractère et de surprendre ses spectateurs.
J'avoue avoir été surprise, amusée, voire décontenancée par cette attitude téméraire et extrêmement endurante.
J'ai ainsi mené la danse, et gardé le cap tout en adaptant mes exigences en fonction de ses réactions.
La Maîtresse est selon moi au service de sa soumise et le jeu qui s'installe évolue en permanence car il se fait dans l'échange. Il n'est jamais tracé d'avance par l'un des protagonistes et c'est ce qui en fait son sel.
Cependant, devant la témérité et l'audace de Cécilia, j'ai épuisé mes ressources avec les accessoires que j'avais emporté.
C'est Maître Arran qui m'a suggéré une seconde partie de séance, basée sur l'endurance dans une posture inconfortable plutôt que sur mes coups.
Cécilia s'y est pliée non sans quelques réticences et une fâcheuse tendance à la provocation qui n'a pas beaucoup plu à sa Maîtresse. Un moment certainement très difficile à supporter pour soumise Cécilia mais celle-ci a vu que Maîtresse Liberty ne se laisserait pas intimider.
La rédition a été finalement nécessaire...
Expérience unique et intense pour chacune d'entre nous, je crois.
J'avoue être honorée, d'avoir été durant cette matinée, votre Maîtresse, soumise Cécilia.
NB: Photos ©Dside
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