Durant notre dernière rencontre, mon Maître m'a attachée pour une séance où se sont conjugués bondage et plaisir.
Tout d’abord Il m'a demandé de m’introduire le jouet qu'Il venait de m’offrir, un plug anal muni d’une chaînette en métal. Après m'avoir bandé les yeux, Il m'a demandé de m'allonger sur un matelas qu’Il avait disposé à même le sol et de me laisser aller à mes sensations internes en me contractant sur le jouet. Les yeux bandés, la vue occultée j’ai pu très vite plonger dans mon univers intérieur.
Je l'entendais manipuler les cordes. J’étais dans un état d'attention extrême. J'aime ce moment où je sais que je vais sentir ses mains frôler mon corps avec des gestes sûrs guidant la corde. Il m’a demandé de me redresser et a commencé par nouer une corde autour de mon cou pour démarrer un bondage du haut du corps. J'éprouve toujours beaucoup de plaisir à sentir l'attention et la réflexion de mon Maître qui se mesure dans ses gestes lorsqu’Il vérifie que les nœuds sont espacés correctement ou lorsqu'Il teste la tension des cordes afin que je me sente contrainte.
Le bondage de la cage thoracique provoque une sensation très forte pour moi. Certains disent que les sensations viennent surtout de la perte de liberté et du sentiment d'impuissance qui permet de surmonter l'interdit. Pour ma part, il y a en tout premier lieu, un réel plaisir physique à me sentir comprimée, tout particulièrement sur cette partie du corps. La sensation d'oppression est source de plaisir alors que dans un autre contexte cette même sensation pourrait presque conduire à une crise d’angoisse. Je crois qu’intervient là une démarche cérébrale, la pleine conscience de l’instant présent, du caractère extra - ordinaire de la situation. Tout cela provoque chez moi une fierté et un état de jouissance vraiment particulier.
Mais revenons à notre séance. Une fois ce bondage, avec la première corde terminé, Il m’a demandé de m'allonger de nouveau sur le dos, de replier les jambes vers mon ventre et de les écarter. Il m’a alors lié les chevilles avec les cuisses et positionné la corde en tension en la fixant à des éléments que je ne parvenais pas à déterminer. Quoiqu’il en soit, je me sentais complètement immobilisée. Il a ensuite attaché mes bras et mes poignets au dessus de ma tête et tendu la corde en la reliant à la lourde table située derrière moi. Je me sentis alors totalement contrainte et je savourai ce moment et cette posture que j’assume complètement : totalement offerte, au bon vouloir de mon Maître. Cela me plaît énormément.
Mon Maitre a commencé alors un jeu délicieux. Il a sorti un "Magic Wand" et l’a promené doucement sur les cordes. La sensation était incroyable. Les vibrations se propageaient le long des cordes et se transmettaient à ma peau, à ma chair, à mes os. L’ensemble de mon corps ressentait la vibration et me donnait l’impression d’être le lieu d’une caresse enveloppante, presque interne. C’était incroyable.
Mon Maître a utilisé son autre main pour solliciter mon anus en tirant sur la chaînette de mon nouveau jouet. Dans le même temps, Il faisait passer le vibromasseur des cordes jusqu’à mon corps puis jusqu’à mon plug. C’était comme si la vibration se propageait à mes entrailles. Je sentais l’excitation s’intensifier, ma vulve se gonfler, mon clitoris s’humidifier alors que le ballet se situait bien plus bas pour l’instant. J’eus une sensation extrêmement complexe, comme une immense détente dans la recherche du plaisir qui s’intensifiait et en même temps une tension palpable due au fait qu’ayant les yeux bandés, je ne pouvais rien anticiper.
Mon Maître se fit plus précis et approcha le vibromasseur de mes zones érogènes déjà fortement excitées. Il continuait en même temps à jouer avec la chaînette, je me mis à gémir et me laissais emporter par le plaisir que ces caresses appuyées me procuraient. La vibration interne ressentie auparavant avait laissé une rémanence dans tout mon corps, c’était comme si cette vibration, maintenant localisée, était décuplée et emportait tout mon corps dans le plaisir.
Mon Maître insistait, promenant le gros objet partout, n’épargnant aucune zone, pas même les plus sensibles, tellement innervées que la caresse directe m’était insupportable. Je me raidissais, me tordais, mais je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas me soustraire à cette caresse intolérable. J’ai crié "non, c’est trop !" C’était insupportable, le plaisir avait fait place à une sorte de douleur tant la sollicitation était vive. Des larmes me montèrent aux yeux. Mon Maître déplaça l’objet de torture. Je soufflais, me détendais de nouveau, reprenais pied, me laissais aller à cette sensation indescriptible de plaisir…
Puis Il recommença, je me cabrais, je criais "NON !" bien plus fort, je ne savais plus où j’étais, ce que je voulais. J'avais l’impression d’une brulure, les larmes incontrôlables revenaient. Mon Maître persévérait, je criais de plus belle. Il mit une main sur ma bouche pour étouffer les cris et je sentis un flottement dans mon cerveau où montèrent alors les questions : est-ce que je dois crier mon "safeword" ? Est-ce que cette douleur là n’est vraiment plus supportable ? Est-ce que j’ai atteint ma limite ? Puis le vibromasseur a bougé. Je soufflai de nouveau mais je restai en tension, je n’arrivais plus à revenir dans la détente. Une limite avait été franchie. Mes liens s’étaient resserrés à certains endroits car j’avais essayé, en me tortillant, de me soustraire au supplice. Ils me faisaient davantage mal mais je pensais pouvoir le supporter. Cependant, dans mon cerveau embrumé, je me disais que je n’irai pas plus loin si mon Maître récidivait. Je pris alors un peu plus conscience de l’ensemble de mon corps et je perçus un fourmillement intense et douloureux dans l’un de mes bras. C’était un signal que je connaissais pour l’avoir déjà vécu : ma circulation s’était coupée. Il fallait que je le signale à mon Maître avant que cela n’empire. Je le fis. Il arrêta immédiatement toute sollicitation et commença à dénouer mes liens pour me soulager.
Je me sentais toute étourdie, groggy. Mon Maître défit un à un l’ensemble de mes liens, plia les cordes puis me rendit la vue. Je tentais de reprendre mes esprits mais c’était dur. Je caressais, sur mes jambes et mes bras, les marques que les cordes avaient laissées. Ces marques qui creusent ma peau et que j’aime tant. J’étais extrêmement heureuse d’avoir pu vivre les sensations qu’Il venait de m’offrir. Je voulais le Lui dire et je Lui exprimai un tout petit "merci" que je trouvai misérable. Je pris conscience de l’extrême fatigue qui m’avait gagnée et qui caractérise souvent les séances les plus intenses et dont je suis la plus fière. Je savais qu’à cet instant je ne pourrais retranscrire à mon Maître ce que je venais de vivre mais Il le savait aussi. Il ne m’en voudrait pas. Je savais aussi qu’Il allait bientôt partir car cette séance clôturait notre journée.
Je n’aime pas quand le moment du départ approche.
Tout d’abord Il m'a demandé de m’introduire le jouet qu'Il venait de m’offrir, un plug anal muni d’une chaînette en métal. Après m'avoir bandé les yeux, Il m'a demandé de m'allonger sur un matelas qu’Il avait disposé à même le sol et de me laisser aller à mes sensations internes en me contractant sur le jouet. Les yeux bandés, la vue occultée j’ai pu très vite plonger dans mon univers intérieur.
Je l'entendais manipuler les cordes. J’étais dans un état d'attention extrême. J'aime ce moment où je sais que je vais sentir ses mains frôler mon corps avec des gestes sûrs guidant la corde. Il m’a demandé de me redresser et a commencé par nouer une corde autour de mon cou pour démarrer un bondage du haut du corps. J'éprouve toujours beaucoup de plaisir à sentir l'attention et la réflexion de mon Maître qui se mesure dans ses gestes lorsqu’Il vérifie que les nœuds sont espacés correctement ou lorsqu'Il teste la tension des cordes afin que je me sente contrainte.
Le bondage de la cage thoracique provoque une sensation très forte pour moi. Certains disent que les sensations viennent surtout de la perte de liberté et du sentiment d'impuissance qui permet de surmonter l'interdit. Pour ma part, il y a en tout premier lieu, un réel plaisir physique à me sentir comprimée, tout particulièrement sur cette partie du corps. La sensation d'oppression est source de plaisir alors que dans un autre contexte cette même sensation pourrait presque conduire à une crise d’angoisse. Je crois qu’intervient là une démarche cérébrale, la pleine conscience de l’instant présent, du caractère extra - ordinaire de la situation. Tout cela provoque chez moi une fierté et un état de jouissance vraiment particulier.
Mais revenons à notre séance. Une fois ce bondage, avec la première corde terminé, Il m’a demandé de m'allonger de nouveau sur le dos, de replier les jambes vers mon ventre et de les écarter. Il m’a alors lié les chevilles avec les cuisses et positionné la corde en tension en la fixant à des éléments que je ne parvenais pas à déterminer. Quoiqu’il en soit, je me sentais complètement immobilisée. Il a ensuite attaché mes bras et mes poignets au dessus de ma tête et tendu la corde en la reliant à la lourde table située derrière moi. Je me sentis alors totalement contrainte et je savourai ce moment et cette posture que j’assume complètement : totalement offerte, au bon vouloir de mon Maître. Cela me plaît énormément.
Mon Maitre a commencé alors un jeu délicieux. Il a sorti un "Magic Wand" et l’a promené doucement sur les cordes. La sensation était incroyable. Les vibrations se propageaient le long des cordes et se transmettaient à ma peau, à ma chair, à mes os. L’ensemble de mon corps ressentait la vibration et me donnait l’impression d’être le lieu d’une caresse enveloppante, presque interne. C’était incroyable.
Mon Maître a utilisé son autre main pour solliciter mon anus en tirant sur la chaînette de mon nouveau jouet. Dans le même temps, Il faisait passer le vibromasseur des cordes jusqu’à mon corps puis jusqu’à mon plug. C’était comme si la vibration se propageait à mes entrailles. Je sentais l’excitation s’intensifier, ma vulve se gonfler, mon clitoris s’humidifier alors que le ballet se situait bien plus bas pour l’instant. J’eus une sensation extrêmement complexe, comme une immense détente dans la recherche du plaisir qui s’intensifiait et en même temps une tension palpable due au fait qu’ayant les yeux bandés, je ne pouvais rien anticiper.
Mon Maître se fit plus précis et approcha le vibromasseur de mes zones érogènes déjà fortement excitées. Il continuait en même temps à jouer avec la chaînette, je me mis à gémir et me laissais emporter par le plaisir que ces caresses appuyées me procuraient. La vibration interne ressentie auparavant avait laissé une rémanence dans tout mon corps, c’était comme si cette vibration, maintenant localisée, était décuplée et emportait tout mon corps dans le plaisir.
Mon Maître insistait, promenant le gros objet partout, n’épargnant aucune zone, pas même les plus sensibles, tellement innervées que la caresse directe m’était insupportable. Je me raidissais, me tordais, mais je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas me soustraire à cette caresse intolérable. J’ai crié "non, c’est trop !" C’était insupportable, le plaisir avait fait place à une sorte de douleur tant la sollicitation était vive. Des larmes me montèrent aux yeux. Mon Maître déplaça l’objet de torture. Je soufflais, me détendais de nouveau, reprenais pied, me laissais aller à cette sensation indescriptible de plaisir…
Puis Il recommença, je me cabrais, je criais "NON !" bien plus fort, je ne savais plus où j’étais, ce que je voulais. J'avais l’impression d’une brulure, les larmes incontrôlables revenaient. Mon Maître persévérait, je criais de plus belle. Il mit une main sur ma bouche pour étouffer les cris et je sentis un flottement dans mon cerveau où montèrent alors les questions : est-ce que je dois crier mon "safeword" ? Est-ce que cette douleur là n’est vraiment plus supportable ? Est-ce que j’ai atteint ma limite ? Puis le vibromasseur a bougé. Je soufflai de nouveau mais je restai en tension, je n’arrivais plus à revenir dans la détente. Une limite avait été franchie. Mes liens s’étaient resserrés à certains endroits car j’avais essayé, en me tortillant, de me soustraire au supplice. Ils me faisaient davantage mal mais je pensais pouvoir le supporter. Cependant, dans mon cerveau embrumé, je me disais que je n’irai pas plus loin si mon Maître récidivait. Je pris alors un peu plus conscience de l’ensemble de mon corps et je perçus un fourmillement intense et douloureux dans l’un de mes bras. C’était un signal que je connaissais pour l’avoir déjà vécu : ma circulation s’était coupée. Il fallait que je le signale à mon Maître avant que cela n’empire. Je le fis. Il arrêta immédiatement toute sollicitation et commença à dénouer mes liens pour me soulager.
Je me sentais toute étourdie, groggy. Mon Maître défit un à un l’ensemble de mes liens, plia les cordes puis me rendit la vue. Je tentais de reprendre mes esprits mais c’était dur. Je caressais, sur mes jambes et mes bras, les marques que les cordes avaient laissées. Ces marques qui creusent ma peau et que j’aime tant. J’étais extrêmement heureuse d’avoir pu vivre les sensations qu’Il venait de m’offrir. Je voulais le Lui dire et je Lui exprimai un tout petit "merci" que je trouvai misérable. Je pris conscience de l’extrême fatigue qui m’avait gagnée et qui caractérise souvent les séances les plus intenses et dont je suis la plus fière. Je savais qu’à cet instant je ne pourrais retranscrire à mon Maître ce que je venais de vivre mais Il le savait aussi. Il ne m’en voudrait pas. Je savais aussi qu’Il allait bientôt partir car cette séance clôturait notre journée.
Je n’aime pas quand le moment du départ approche.
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