Les yeux bandés, je suis debout devant Maîtresse Liberty. Je porte un body string, ouvert sur ma poitrine, des bas noirs et je suis chaussée de mes escarpins vernis.
Je ne sais pas quel châtiment sera le mien. La peur d'avoir mal se mêle au plaisir d'être livrée ainsi, devant mon mari et Maître Arran. J'ai confiance en Maîtresse Liberty. Je devine qu'elle tourne autour de moi, comme un chat joue avec sa proie.
J'écoute avec attention sa voix. Une voix chaude et sensuelle. J'ai pu la voir avant que le foulard de soie rouge me prive de la vue. Avec ses cuissardes noires, ses jambes sont interminables. Elle me demande de poser les coudes sur la table et de me cambrer. Je me souviens lui avoir dit que mes fesses seraient son terrain de jeu. Que va faire Maîtresse Liberty ?
Déjà, je sens les lanières du martinet sur mes cuisses, sur ma croupe. Je la sens chauffer au fur et à mesure que pleuvent les coups. Ceux-ci sont espacés, puis rapprochés, puis gagnent en intensité. Le rythme va crescendo et la douleur ressentie dans les premières minutes fait désormais place au plaisir. Plaisir d'être soumise devant un public averti. Je m'habitue aux morsures des lanières du martinet. Je suis certaine que mes fesses sont rouges, toutes rouges.
J'écoute avec attention sa voix. Une voix chaude et sensuelle. J'ai pu la voir avant que le foulard de soie rouge me prive de la vue. Avec ses cuissardes noires, ses jambes sont interminables. Elle me demande de poser les coudes sur la table et de me cambrer. Je me souviens lui avoir dit que mes fesses seraient son terrain de jeu. Que va faire Maîtresse Liberty ?
Déjà, je sens les lanières du martinet sur mes cuisses, sur ma croupe. Je la sens chauffer au fur et à mesure que pleuvent les coups. Ceux-ci sont espacés, puis rapprochés, puis gagnent en intensité. Le rythme va crescendo et la douleur ressentie dans les premières minutes fait désormais place au plaisir. Plaisir d'être soumise devant un public averti. Je m'habitue aux morsures des lanières du martinet. Je suis certaine que mes fesses sont rouges, toutes rouges.
Mais le martinet n'était que l'introduction aux sévices prévues par Maîtresse Liberty. Très vite, le paddle prend la relève du martinet. La sensation est différente. Plus dure, plus rude, plus ample. Un peu comme une fessée. Vais-je avoir droit à une fessée ? Cul nul ? Par Maîtresse Liberty ? Maître Arran ? Mon mari ? A tour de rôle ou en même temps ? Ces questions tourbillonnent dans ma tête tandis que mon corps résiste autant qu'il le peut au traitement infligé par le paddle. De sa main gantée, Maîtresse Liberty entreprend des caresses apaisantes sur mon postérieur.
J'en déduis que les marques doivent être profondes. Mais pas suffisamment au goût de Maîtresse Liberty qui a décidé d'utiliser le fouet pour mieux me soumettre. Debout, exposée face mon mari et à Maître Arran, les coups se succèdent les uns aux autres. Mais le pire m'attend...
Maîtresse Liberty m'ordonne de m'agenouiller face à un mur. Mes mains sont posées sur le mur et je dois me cambrer le plus possible de façon à ce que mes pieds ne reposent pas sur le sol. Le poids du corps repose sur les genoux.
La posture est douloureuse et devient vite insupportable. Les secondes puis les minutes deviennent interminables. Je suis soumise mais je résiste. Je ne veux avouer ni le plaisir que j'ai ressenti, ni ma douleur actuelle. Abandonner serait une défaite et je m'y refuse. Je résiste, je résiste.... mais mon corps s'avoue vaincu et je m'effondre sur le sol.
Pour avoir osé penser que j'étais plus forte que Maîtresse Liberty (quelle témérité, quelle impudence, quelle imprudence...) mon châtiment se poursuit. C'est la cravache dont les coups répétés auront raison de ma résistance, comme les banderilles du toréador. Les coups pleuvent. Mon postérieur est en feu. Je suis vaincue.
Ai-je été une bonne soumise ?
NB: Photos ©Dside
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RépondreSupprimerMa chère Soumise Cécilia, je reconnais que votre témérité m'a passablement irritée. Vous avez eu il est vrai, une endurance et une force de caractère peu communes et ce sont des qualités remarquables pour une soumise. Vous avouez être finalement vaincue dans votre billet ce qui sous-tend que vous étiez dans un combat, un rapport de force , et cela ne me semble pas être une posture très révélatrice de soumission. Je vous dirai donc que vous avez été une bonne soumise par certains côtés, mais qu'il vous faudrait peut-être expérimenter ce que obéissance et humilité veulent dire pour rentrer pleinement dans la peau d'une soumise.
RépondreSupprimerVotre Maîtresse d'un jour.